André TELEKI
1928 Bruxelles, † 1999 Genève
Né en 1938 de père hongrois et de mère suisse.
Autodidacte. Nombreuses expositions à Melbourne, en Suisse (Musée Rath à Genève en 1972; salon international d'Art à Bâle en 1975, notamment.) A réalisé une fresque de 125 m2 pour la ville de Genève. De tendance figurative sa peinture est chaude et lumineuse.
Le musée d'Art et d'Histoire à Genève possède une oeuvre de cet artiste.
Arrivé en 1946, tout jeune homme, dans la région lémanique, installé à Genève dans les années soixante, Teleki avait pratiqué divers petits métiers, étalagiste à ses heures, peintre avant tout. Il avait fini par se vouer totalement à cette dernière activité, rencontrant un succès quasiment instantané.
Il semble que sa peinture, à la fois fraîche et chaleureuse, ait séduit à l'instar du personnage, réservé et attachant. En témoigne l'émotion d'Ugolina Cigarini, dont la galerie représentait et suivait depuis une décennie l'artiste à Genève, à l'annonce de son décès subit: «Sa tendresse et sa candeur avaient tout de suite conquis le public. Quand on avait un Teleki, on en avait deux, trois, cinq; séduit une fois, on l'était pour toujours et on continuait à acheter ses toiles. Sa palette avait pris feu au fil des années. Ocre ou jaune doré, ses tableaux avaient explosé dans des tonalités rouges et orange. En voyant ne serait-ce que deux centimètres carrés d'une toile de Teleki, on en reconnaît aussitôt l'auteur…» Tout aussi typées, les lettres rondes et coulantes de sa signature, d'une simplicité désarmante.
André TELEKI